La graphologie est une technique qui vise à déduire des caractéristiques psychologiques d’un individu à partir de l’observation de son écriture manuscrite. Celle-ci est décrite sous forme de signes graphiques qui, groupés en syndromes, amènent le graphologue à faire correspondre un type d'écriture ou de mouvement d'écriture, à un type de personnalité ou de caractère dans une classification préexistante.
Le fondement de la graphologie est l'idée que les formes du visage, du corps ou des gestes corporels permettant de faire des déductions psychologiques, on pourrait faire de même à partir de la trace graphique laissée par les mouvements d'écriture. Elle fonctionne selon les mêmes principe que les tests projectifs. Elle s'est développée parallèlement à la morphopsychologie.
Par la suite, la graphologie a été utilisée pour diagnostiquer des pathologies, ou comme technique d'investigation dans des procédures de recrutement, avec un succès très contesté[1][2].
La graphologie doit être distinguée de l'expertise en écriture qui est une technique d'investigation visant à attribuer un écrit manuscrit à son scripteur, que ce soit pour l'identification judiciaire de l'auteur d'un écrit anonyme ou pour l'attribution historique de documents manuscrits.
La graphologie comme outil d'évaluation de candidats à l'embauche est surtout utilisée en France. En dehors de ce pays, le recours à la graphologie dans ce cadre est plus marginal. Depuis le 28 novembre 2001, la graphologie est reconnue par l’AFNOR (norme NFX 50-767) en tant qu’outil d'aide à la sélection professionnelle ayant sa place parmi les techniques utilisées dans le processus de recrutement. Remarquons que la norme précise une procédure mais pas que la méthode elle même est pertinente.
Actuellement, la graphologie est classée dans les pseudo-sciences[Par qui ?] à cause du manque d'études sérieuses prouvant son postulat de base, l'existence d'un lien entre les types d'écritures et les types de personnalités.